THE CEMENT GARDEN

LASH MAGZINE

Most of the times , the clothes wears you but when it come to Sandrine Philippe’s outfits, they definitely mean something. They show your journey through thick and thin , the fabric can be a scar or a cashmere heeled wound over a layer of the softest leather. They grow with you like poison ivy and soon make one with your personality, achieving the ultime dream of any fashion lover : dressing up in a wardrobe that represents your inner turmoil.

http://lashmagazine.com/sandrine-philippe-the-cement-garden/

FASHION WEEK SERBIA BRANKOPOPOVICBLOG

Meet Sandrine Philippe, Paris based designer that I discovered at Serbia Fashion Week. She is the kind of designer the fashion industry needs at the moment. Devoted with genuine passion for her work, Sandrine stays true to her ideals and pursues her paths without following the fading trends.
At Serbia Fashion Week she presented a stunning collection named « Urban Animus », taking home the award for the best international designer.

http://brankopopovic.blogspot.fr/2015/12/encounter-with-sandrine-philippe.html#.VoEcbhHnxFR

WOMAN SS16 URBAN ANIMUS / MODESTNOBILITY /

The Sandrine Philippe collection once again steps outside the usual ready-to-wear conventions for Spring/Summer 2016. The collection revists fashion design taking an approach that sees the garments as a continuation of the body. As previously seen, the clothing evolves andchanges in order to be nothing more than an organic outer skin of a contemporary individual.

http://modestnobility.com/sandrine-philippe-ss16-woman-collection/

 

BLACK HYPOTHERMIA – SANDRINE PHILIPPE FW16

 
The Sandrine Philippe FW15-16 collection pays tribute to past and present.
As in science, the organic nature of the collection is its binding force and even its creator is bound to this growth.
In this moment, genres and emotions fuse as if  frozen in a black snow, the garments become cocoons, undulating, layering and knotting themselves into pieces that shelter from harsher exteriors, spaces and times.
 The fur itself, remains still as if coated already by black frost that has set stubbornly on its surface.
The artisanal leathers are reworked, giving a sense of wearing a second skin and seem to have been raised out of the furs of chimera, burnt and blackened from the cold.

La meute de Sandrine Philippe

La photo de classe que nous présente Sandrine Philippe est une promotion Automne Hiver 2015-2016 avec les beaux élèves au milieu et les plus rebelles sur les côtés. Nous avons tous et toutes, en tête, cette journée durant laquelle un photographe venait immortaliser une année. En se replongeant dans un vieil album, nous nous rendons compte d’un hommage, d’une évolution, au passé et à présent. Loin de se demander ce que les visages sur la pellicule sont devenus, la mise en scène des corps habités par les vêtements pointe l’étude du vivant. Les tissus de la collection sont alors comme des tableaux noirs où chacun aurait son mot à dire.

Et le temps passe

Il y a de la patine et du délavé dans toutes les nuances mélancoliques proposées, à même le corps, à la même la peau… Le noir s’étire. Les blancs deviennent des traces qui font tâche d’huile sur un organza, un voile et un coton-cocon. Comme la main d’une artiste qui jette une peinture révoltée sur la toile, le mouvement crée une dynamique chez Sandrine Philippe.

Personne n’a oublié une craie qui grince sur une ardoise et les émotions emprisonnées durant l’enfance. Voilà sans doute une des raisons pour laquelle Sandrine Philippe construit ses pièces comme des cocons pour se protéger d’une violence qui n’est pas forcément physique mais verbale.

La bête sommeille

Il faut alors pourvoir s’enrouler de mélancolie, se superposer de pudeur, et se nouer d’attachements à des valeurs. La vie est un électrocardiogramme qui vous expose et vous pousse à vous  protéger des agressions de l’espace et du temps, des Hommes. La fourrure renvoie à la bête qui sommeille en nous.

Dans cette « danse avec les loups », le poil fait un trait d’union dans une meute. La peau est lustrée par le givre. Les cuirs sont retravaillés. La bataille est en marche avec ses pulsions de conquêtes, ses luttes et ses  chimères. Parce que tout comme l’âme humaine, rien n’est, au final, noir ou blanc mais un peu gris, un gris charbonneux, brûlé, noirci par la vie…

 Seconde peau

La transparence des voiles et des dentelles provoque un désir pour celui qui croise celui ou celle qui porte du Sandrine Philippe. Il est question de s’approprier un vestiaire masculin et féminin pour séduire une fille ou un garçon, et pourquoi pas les deux à la fois. Le genre possède les cœurs des jeunes gens modernes.

http://www.lefashionpost.com/actus/2015/07/la-meute-sandrine-philippe#.VbXoEjEAIyI.facebook